Maxime Gingras-Leclerc, Chloé Germain-Thérien, Catherine Bourget, Roman Pokorski et Simon Rocheleau ont posé leur candidature pour siéger sur les conseils municipaux de quatre municipalités des MRC de Mékinac et des Chenaux. Photo : Stéphanie Dufresne

Portés par le mouvement citoyen « Vague écologiste au municipal » de nouveaux visages apparaissent dans les campagnes électorales municipales des MRC de Mékinac et des Chenaux.

Chloé Germain-Thérien songe depuis un bon moment à se présenter comme conseillère municipale à Saint-Stanislas, son village d’adoption depuis cinq ans. C’est l’émergence cette année de la « Vague écologiste au municipal » qui l’a finalement décidée à poser sa candidature.  Inspirée par la démarche de ce mouvement citoyen, ainsi que par les 68 propositions environnementales municipales publiées par La Planète s’invite à la mairie, la candidate souhaite mettre en avant-plan des actions réalisables à l’échelle de sa municipalité pour opérer la transition écologique. Et elle n’est pas seule.

À la fin septembre, quatre autres personnes se revendiquant de la Vague, ont confirmé vouloir aussi se porter candidates. Simon Rocheleau, Roman Pokorski, Maxime Leclerc-Gingras et Catherine Bourget, aspirent ainsi à être élus respectivement sur les conseils municipaux de Saint-Stanislas, Saint-Adelphe, Sainte-Thècle et Saint-Narcisse.

Les candidates et candidats qui adhèrent à ce mouvement s’engagent, s’ils sont élus, à travailler à l’implantation d’alternatives à l’auto-solo et à la protection des milieux naturels, ainsi qu’à mettre en œuvre des mesures sociales qui favorisent les milieux de vie à échelle humaine, la démocratie participative, le zéro déchet et des solutions visant la carboneutralité.

Travail d’équipe

Ces nouveaux venus sur le terrain de la politique municipale parlent d’un effet d’entraînement qui s’est fait sentir dans leur coin de pays. « C’est comme s’il y avait eu une étincelle et que le désir de vouloir incarner des changements positifs dans nos municipalités était devenu contagieux tout d’un coup, » observe Chloé Germain-Thérien. « Il est motivant de sentir qu’on n’est pas seul à vouloir parler de ces enjeux », ajoute-t-elle.

Les aspirant.e.s conseiller/ère.s veulent travailler ensemble, autant durant la campagne électorale que s’ils sont élus. « On souhaite que cessent les guerres de clochers qu’il peut y avoir entre les villages et aussi briser la barrière entre les deux MRC qui sont voisines. Nous aurons un impact plus fort si les villages travaillent davantage ensemble », explique Roman Pokorski.

« Nos actions ne s’arrêtent pas aux limites des différentes municipalités, » précise Simon Rocheleau. « À travers ce regroupement, il sera plus facile d’arriver à des propositions qui vont chercher une vision plus large qui est cohérente d’une municipalité à l’autre. »

Ne se limitant pas aux questions d’environnement, les candidates et candidats estiment que la valorisation de l’achat local, la conservation des services de proximité, l’augmentation des places en services de garde, la revitalisation des villages et l’attractivité pour les jeunes familles sont des enjeux centraux. « On peut travailler sur tous les enjeux, mais avec une perspective qui tend davantage vers la résilience et le rééquilibrage des trois piliers du développement durable », croit Simon Rocheleau.

L’objectif de la Vague écologiste au municipal est de stimuler l’émergence de candidatures écologistes aux élections cette année. On peut déjà dire mission accomplie dans l’est de la Mauricie.  

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