René LordPar René Lord, octobre 2017

L’exposition qui se poursuit jusqu’au 5 novembre à l’Atelier Presse Papier, rue Saint‑Antoine, illustre bien le propos énoncé dans l’article précédent. Hélène Fournier, poète, a écrit 27 textes reliés à autant de gravures réalisées par autant d’artistes de l’Atelier. Nous avons devant nous un magnifique éventail des productions des artistes de Presse Papier. Des créateurs œuvrant dans différents styles, différentes techniques. Des créateurs toujours actifs représentant toutes les générations qui se sont succédé à l’atelier depuis sa fondation il y a quarante ans. Des œuvres si variées qu’immanquablement tous les goûts seront touchés. Presse Papier, rappelons-le, est une initiative d’artistes de chez nous, une géante fierté trifluvienne !

Les textes d’Hélène Fournier sont beaux et éclairants. On y entre facilement et on y trouve un écho de l’émotion que chaque gravure a suscitée chez la poète-observatrice. L’interprétation, ou mieux la sensation qu’elle a éprouvée et qu’elle nous livre de façon vibrante n’empêche en rien les autres spectateurs de laisser libre cours à leur propre réaction. Au contraire, les textes sont une invitation à créer notre poème intérieur inspiré par les œuvres exposées. Ce poème, on peut l’écrire si on veut, on peut aussi le garder pour soi. L’important, c’est d’amorcer notre dialogue avec les univers proposés par les artistes. En fin de compte, nous en serons plus riches.

Piché mignon

Un exemple d’accord texte-gravure : poème d’Hélène Fournier et point sèche de Louise Courchesne intitulée Piché mignon. (Photos René Lord)

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